Inflation zone euro : Lagarde met en garde, le combat pour atteindre 2% n’est pas gagné

Inflation dans la zone euro : "Le match n’est pas gagné", prévient la patronne de la BCE Christine Lagarde
          Dans la zone euro, l’inflation poursuit lentement sa décrue. Mais pour Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, l’objectif d’une inflation revenue à 2% n’est pas encore atteint et la bataille continue.

L’inflation dans la zone euro continue de baisser progressivement, malgré les efforts déployés. Christine Lagarde, qui occupe le poste de présidente de la Banque centrale européenne, constate que l’objectif fixé d’une inflation à 2% n’a pas encore été atteint. Elle souligne donc la nécessité de poursuivre les actions et les mesures nécessaires pour relancer l’inflation et atteindre cet objectif. La situation économique reste donc préoccupante et la lutte contre l’inflation demeure une priorité pour la BCE.

La progression des prix ralentit à 2,5% en moyenne dans la zone euro

En juin 2024, la progression des prix dans la zone euro s’est établie à 2,5% sur un an, par rapport à 10,5% il y a deux ans. Cette baisse est principalement due à la diminution des prix alimentaires et de l’énergie. Cependant, malgré cette amélioration, l’objectif fixé par la Banque centrale européenne (BCE) de 2% n’est toujours pas atteint. C’est pourquoi Christine Lagarde, la présidente de la BCE, s’est montrée prudente lors du forum annuel de la BCE à Sintra, au Portugal, le 1er juillet. Des économistes évoquent le risque de nouveaux chocs économiques, tels que des problèmes de livraison de semi-conducteurs ou des conflits susceptibles de faire augmenter les prix.

Les enjeux de la lutte contre l’inflation pour les élections législatives

La lutte contre l’inflation est devenue un enjeu majeur des élections législatives, car le pouvoir d’achat est désormais la priorité numéro un des Français. Le gouvernement a tenté de contrer l’inflation en améliorant les revenus des ménages grâce à des aides, des chèques ou encore la création d’un bouclier tarifaire. Malgré ces mesures, les Français restent impactés par l’augmentation des dépenses contraintes telles que l’alimentation, le logement et l’électricité, qui représentent en moyenne plus d’un tiers de leurs revenus mensuels nets. De plus, 22% des Français déclarent être à découvert chaque mois dès le 17 du mois.

A lire aussi  Électeurs fidèles au RN malgré le procès des assistants parlementaires, Marine Le Pen soupçonnée de détournement de fonds

Les salaires ne compensent pas suffisamment

Ces derniers mois, les salaires ont augmenté plus rapidement que les prix dans la zone euro, progressant de 4,7% au premier trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023. Cependant, cette progression concerne en majorité les salaires au Smic, indexés sur l’inflation. Cela a pour conséquence que de plus en plus de travailleurs se retrouvent au Smic, soit près d’un sur cinq, ce qui alimente le déclassement social et la colère. Les autres rémunérations, qui ne bénéficient pas de cette indexation, ne suivent pas la même tendance.

Dans ce contexte, les différents partis politiques proposent des mesures pour améliorer le pouvoir d’achat, telles que l’augmentation du salaire minimum, la baisse de la TVA, le gel des prix ou encore l’extension des primes défiscalisées. Ces propositions ont toutes en commun le fait qu’elles pèsent sur le budget de l’État.

Source de l’article : Francetvinfo

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *